Nous allons passer en revue plusieurs hypothèses qui permettrait d'expliquer le paradoxe de Fermi en les critiquant. Nous verrons alors que deux solutions semblent émerger...d'autres existent peut être, à vous de me les signaler !
Après tout, il en faut bien une première ! Mais si on considère
l'age de la Galaxie
et le nombre d'étoiles qui ont déjà vécu en son sein,
il est raisonnable de
penser que d'autres civilisations se sont déjà développées durant ce laps de temps.
Les conditions qui régnent dans l'environnement solaire sont présents
dans bien d'autres endroits dans notre Galaxie.
Vu le peu de temps nécessaire à la colonisation de la Galaxie,
il est peu probable que nous soyons dans ce cas là. En effet,
les modéles montrent que cette étape ne dure que quelques centaines de
millions d'années soit environ une année galactique pour notre
Soleil (le Soleil effectue un tour du centre de la Galaxie en 250 millions
d'années). Par rapport à la vie d'une étoile de type
solaire, cela
ne répresente que quelques pourcents. Une Galaxie est donc très vite
remplie par ses habitants en quelques fractions de son existence.
Il est difficile de croire qu'une civilisation technologiquement très
avancée ne soit pas capable de franchir les distances entre les
étoiles. Aucune loi physique n'empêche de tel voyage et nous avons
même des premiers projets de vaisseaux interstellaires dont certains sont
déjà réalisables dans un proche avenir. Des vaisseaux avec des vitesses
relaltivistes subiront des décalages temporelles d'autant plus important que
celles-ci seront élevées. Pour s'affranchir de cet handicap, il sera plus
judicieux d'embarquer de véritables 'petites planétes' ou des
générations
de voyageurs se succéderont avant d'arriver à bon port. Ce sera
des voyages sans retour possible ou seuls les descendants atteindront le
but recherché.
Comme disait TchchXXX "On ne vit pas toute sa vie dans un berceau et la Terre
est notre berceau". L'Humanité est toujours à la recherche de nouvelles
frontières. Il est probable que nous irons un jour partir à la
conquête d'autres planétes en commencant par la Lune et Mars.
Pourquoi les autres civilisations ne feraient-ils pas de même ?
Et même si c'est le cas
pour certaines, il est très peu probable que toute se contente de leur
planéte d'origine sans se poser de questions sur les autres mondes.
Des objectifs comme la construction d'un vaisseau interstellaire peut
paraitre comme une contrainte importante pour le développement économique
d'une société mais les civilisations avancées ont-elles encore
cette notion monétaire ? Même si les ressources nécessaires pour
entreprendre un tel projet est considérable à l'échelle
d'une planéte, rien
n'en empêche son élaboration et son développement.
Afin de justifier l'existence de vaisseaux interstellaires, il faut
qu'il existe un excédent de population prêt à
partir à l'aventure, comme à l'époque de l'exploration
des états-unis par les premiers colons. Mais les sociétés futures
peuvent s'approcher du point de croissance démographique nulle à l'image
de nos sociétés actuelles. Une telle stagnation est possible afin
de ne pas gaspiller les ressources disponibles sur la planéte d'origine mais
il suffit d'une petite fraction de volontaires pour remplir les
premiers vaisseaux interstellaires. L'aventure en elle-même (mais
peut-être est ce une notion purement humaine) en justifie l'existence.
Cet argument est de moins en moins valables au fur et à mesure que nos
connaissances progressent. La vie sur Terre est apparue très rapidement
aussitot
après la fin du refroidissement de la planéte alors que le
bombardement de
météorites était encore intense. On a trouvé des
traces fossiles dans des roches
vieilles de 3,8 milliards d'années et il existe certaines indications qui
témoigneraient que la vie a émergé encore plus tot
vers 4,2 milliards d'années.
L'évolution de la vie vers des formes plus complexes semblent être un
processus inéluctable mais la durée et les étapes qui ménent à ce chemin
semblent être parsemé d'embuches nombreuses et variées. Malgre les
grandes catastrophes, la vie a subsisté sur notre planéte mais il
n'en est pas de même sur Vénus ou Mars ou les conditions se sont petit
à petit dégrader. Trouver une forme de vie passée, ne serait
qu'une forme très primitive, sur Mars, ne ferait que renforcer le fait que
la vie est une phénomène naturel et fréquent.
Même si pour un biotope donnée, on estime à 30% le nombre de
planétes
compatibles, sur les milliards de planétes existantes, il en reste encore
beaucoup ! De plus, rien n'interdit à des civilisations avancées de
construire de véritables bases spatiales en orbite autour des planétes
inhospitalières (les sphéres de Dyson) en attendant la phase
d'achévement des 'terraforming' sur certaines d'entres elles.
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