Réveil ce matin à
7h30 avec le démarrage du tracteur du vacher transportant la
trayeuse auprès des vaches. Le nuit fut un peu bruyante
(ronflements) du fait de l'organisation des dortoirs sur deux niveaux
mais sans séparation.
Après un petit
déjeuner robuste et la vaisselle sur laquelle se sont jettées
Catherine et Cécile (le monde moderne commence peut être
à leur manquer ?), nous voila repartis vers Saint Sauveur de
Tinée à la rencontre de Laurent dont nous sommes sans
nouvelles depuis hier matin.
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Rude descente dans les
rochers en suivant une cascade que le GR traverse à plusieurs
reprise dont une fois sur un pont de bois nous permettant d'avoir une
belle perspective sur le torrent. Catherine sujette au vertige fonce
devant à la recherche d'un terrain moins escarpé.
Un peu plus bas nous
croisons la gardienne du refuge apportant le ravitaillement du refuge
sur son dos. Elle marche d'un pas rapide en montant avec sa charge et
nous salue tous d'un bonjour quand elle passe à nos cotés.
Decidemment nous avons encore de l'entrainement devant nous avant
d'atteindre son niveau !
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Après la descente
escarpée, nous traversons une exploitation forestière où se situe également quelques
granges abandonnées. Seules quelques vaches nous souhaitent le bonjour. Ensuite, nous nous retrouvons dans un chemin forestier qui
descend en pente douce vers Roure.
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En vue de Roure nous
passons un coup de fil à Laurent, et un message nous apprend
qu'il a trouvé refuge dans l'Hotel de Saint Sauveur, mais sans
indication de ses intentions: Est-ce qu'il nous rejoint où
nous attend là bas ?
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Après un repas à
base de lentilles (panier repas du Gîte), nous continuons de
descendre sous la chaleur et arrivons enfin vers 15h au gîte/camping
de Saint Sauveur de Tinée.
Le gîte n'ouvrant
qu'à 16h, nous en profitons pour nous laver et faire un peu de
lessive. Un nouvel essai de contacter Laurent, nous apprend par
message interposé que Laurent nous rejoindra vers 18h, sans
plus de précisions, Cécile commence à
s'inquiéter, où est donc passé Laurent ?
A 16h, l'un des jeunes
bouliste croisé en chemin, s'avèrant être le
gérant du camping, nous propose d'aller nous installer dans le
gîte.
Petit apparté pour
ce gîte municipal qui est le mieux équipé depuis
le début de la randonnée: Salle de bain avec douche, WC
et lavabo dans chaque dortoir de 8, et cuisine commune avec vaisselle
et plaques chauffantes. Tout cela pour un prix défiant toute
concurrence: 7 euros pour la nuit.
Peut être du fait de
notre art du rangement personne n'a eu le courage ou l'envie de venir
de notre coté, malgré les 3 lits restants disponibles.
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Laurent arrive enfin ! Il
était en fait parti à notre rencontre vers le refuge de
Longon, et de façon encore incompréhensible nous ne
nous sommes pas croisés sur ce tronçon de GR qui n'est
pourtant pas si large ! Dommage pour les croissants qu'il nous
destinait une superbe photo nous montre leur triste fin.
Nous partons ensuite faire
nos courses à l'unique épicerie du village afin de nous
confectionner les sandwichs pour le lendemain. Ensuite repas dans
l'unique restaurant ouvert où visiblement l'accueil du client
n'est pas la priorité. Néanmoins malgré le
renfrognement de la serveuse et la mauvaise humeur du patron, le
repas est très bon !
Par contre, pas de pâtes
aujourd'hui, mais une très bonne bavette accompagnée de
frites et de taboulé.
Nous rejoignons le gîte
à 22h, où bizarrement notre dortoir est allumé
et les fenêtres grandes ouvertes: crème anti-moustique
pour tout le monde !
Details pratiques: Le
portable passe. Le gite n'avait pas demande d'ahres. Epicerie, 1
gite, 1 hotel.
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