Départ de Paris le dimanche au soir pour arriver frais et dispo pour la première étape.
Nous voici à Gap,
il est 6h55 et le bus pour Barcelonnette n'arrive qu'à 7h40.
Nous en profitons pour prendre notre petit déjeuner dans le
café en face de la gare, puis montée dans la navette et
arrivée à Barcelonnette à 9h.
J'ai réservé
le minibus pour Larche à 10h pour nous laisser le temps
d'acheter des sandwiches et quelques fruits pour le midi.
Un petit coup de fil à
la météo nous apprend que des orages sont prévus
sur les reliefs. Une légère anxiété
contamine le groupe peu enclin à commencer la rando sous la
pluie et pire sous les orages.
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Nous décidons de
poser la question au chauffeur du minibus, histoire de voir ce qu'il
en pense.
D'après lui il vaut
mieux ne pas commencer par le col de Larche comme cela était
prévu mais beaucoup plus près de la destination de
notre première étape: Bousiéyas. Il nous conduit donc,
après négociation d'un nouveau prix pour le transport,
au Col de Raspaillon d'où il nous indique une ancienne route
militaire rejoignant le col de Pelousette, d'où nous pourrons
ensuite rattraper un PR puis le GR5.
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En route vers le col de
Pelousette, nous essuyons une petite pluie sans le moindre signe
d'orage. Nous arrivons au Col vers midi où nous décidons
de casser la croute, à l'abri d'une ancienne redoute à
moitié en ruine et ouverte à tout vents. Il ne fait pas
super chaud. Le repas avalé et craignant la pluie nous
redescendons assez vite vers le col des Fourches où nous
passons un certain temps à observer quelques marmottes
nonchalemment couchées devant leur terriers.
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Là encore
des nuages gris sombres en provenance du nord nous incitent à
nous dépêcher de redescendre vers le refuge de Bousieyas
où nous arrivons sous une pluie battante vers 16h.
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Arrivés dans les
premiers nous avons la chance d'obtenir une chambre dans une ancienne
grange avec seulement 6 lits et une pièce supplémentaire
avec une table et un canapé. C'est un gîte royal, de
plus équipé d'étendoir pour faire sécher
notre linge.
Réparation des
pieds (première ampoule), ensuite petite sieste
collective en attendant le repas du soir.
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Le repas est servi à
19h dans le gîte principal que nous rejoignons sous la pluie
qui n'a pas cessé. Repas excellent, quoique végétarien,
suivi d'une thermogénèse alimentaire. La prochaine
étape étant prévue temps topo (c'est à
dire largement sous-évaluée) de 7h10, nous décidons
de partir assez tôt le lendemain.
Détails pratiques : Le
portable ne passe pas, par contre il y a une cabine téléphonique. Les
arhres ont été encaissés.
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