GR5 - 27 Août 2003


3 eme jour : Auron - Vacherie de Roure - Groupe 1


Prêt à affronter une longue marche

Debout 6h, nous prenons le petit déjeuner à cette sympathique boulangerie (sur la place d'Auron) devant la patinoire, où pour la vraiment modique somme de 6€50 pour 5, nous obtenons boisson chaude, jus d'orange, confiture, beurre et une demi-baguette par personne ! Le trésorier qui sommeille en moi prend ce signe pour un excellent présage pour la journée !

Suite à ses blessures, Laurent abandonne cette étape et part en car , chargé de toutes les affaires dont Cécile et Catherine se sont débarrassées, pour Saint Sauveur de Tinée étape que nous rejoindrons dans 2 jours (si tout va bien !).

Départ sacs au dos 7h30, le chemin qui commence aux pieds des pistes monte par un petit chemin dans la forêt. Je profite de la proximité de la station et de sa couverture GSM pour prévenir le refuge du Longon que nous ne serons que 4 au lieu de 5 et que de plus nous risquons d'arriver tard vu que nous partons d'Auron.

Nous arrivons au col du Blainon au bout d'1h15 au lieu de 1h45, décidemment les montées sont toujours plus rapides que les descentes !

Nous arrivons à Roya sans avoir trouvé le raccourci indiqué par la patronne de la pizzeria. Gilles ayant quand même voulu prendre un chemin légèrement plus court (10 minutes) mais effondré par endroit indiqué par un autochtone croisé en chemin.

Arrivé à Roya nous en profitons pour nous désaltérer à la fontaine et refaire l'appoint en eau de toutes les gourdes.

J'en profite pour mettre en batterie ma deuxième poche à eau de 1 litre qui était encore dans le chapeau de mon sac à dos, cela me fera donc 2 litres et demi, on ne sait jamais ! Rien n'est plus démoralisant que de n'avoir plus d'eau en cours d'étape.


Des paysages qui méritent la peine qu'on se donne

Nous passons devant l'ancien gîte entierement calciné de l'intérieur et toujours pas reconstruit pour de vague raisons d'assurances.

Nous passons ensuite un petit torrent et nous remontons de l'autre coté vers le col de la Croussette. Tout d'abord dans la forêt, puis dans la prairie avec quelques petits marécages, puis peu à peu dans la caillasse.

Nous croisons en chemin une mère Patou (gros chien de berger blanc style Belle et Sebastien) et son petit tout content de voir de la visite dans leur terrain de jeux. Il fait bien chaud dans cette montée, Gilles et Catherine gambadent devant, Cécile et moi avançons plus difficilement. L'objectif est d'arriver au Col avant de déjeuner soit vers 13h afin d'éviter le coup de barre d'après repas dans cette montée qui est censée être la plus dure de l'étape.

Raté ! La faim nous oblige à nous arrêter à environ 100 ou 200m du col à l'abri d'un énorme bloc de pierre permettant d'avoir un peu d'ombre pour déjeuner.

Le déjeuner se passe plus ou moins dans le silence, nous sommes tous un peu anxieux de ce qui nous attend...

Nous repartons au bout d'une demi-heure bien décidé à arriver enfin à ce fichu col.

Arrivé au Col Gilles nous annonce deux nouvelles: une bonne et une mauvaise. La bonne c'est que nous sommes enfin au col, la mauvaise c'est que le GR monte encore sur 100m sur le flanc de la montagne d'à coté. Inutile de nous attarder au Col, où d'ailleurs le vent souffle avec beaucoup de force. Arrivé en haut de cette nouvelle montagne nous nous retrouvons sur un plateau tout plat fait de roche nue. Certaines pierres rencontrée en chemin sont fendue par le gel, il ne doit pas faire très bon passer la nuit ici, d'ailleurs impossible de planter une tente.

Arrivés au bout du plateau, le GR redescend dans les paturages en faisant d'immenses lacets que nous nous empressons de couper (fatigue excusant), histoire de gagner un peu de temps. Nous arrivons en bas au Col des Moulines, après avoir croisé pas mal de panneaux indicateur assez curieux: Col des Moulines 1h45, et une demi-heure de marche bien rapide après, Col des Moulines 1h30. Nous finissons quand même à arriver à ce col, et une fois le groupe recollé, nous repartons à allure soutenue. Catherine et Gilles en ont marre, ils courent toujours devant au mépris de la fatigue. Catherine manque de tomber plusieurs fois et fini par se tordre le genou. C'est l'heure de la pâte de fruit ! Cécile et moi lui concoctons alors un cocktail énergisant histoire de la remettre sur pied pour finir le parcours: Pâte de fruit + barre isostar + vitame C + eau. On a peut être un peu forcé la dose, mais en tout cas ce fut efficace car après une courte pause, que nous espérons être la dernière avant l'arrivée, Catherine repart en tête.


Les réserves en eau commencent à s'épuiser, j'ai fini ma poche de 1L1/2, et la poche de 1L est à moitié vide, il est décidemment temps d'arriver, d'autant que le soleil commence à descendre sur l'horizon, il fait déjà moins chaud.

Dernière montée bien raide avant le refuge dans un sentier mulier assez large mais dans la caillasse. Nous croisons en chemin un lieu de reintroduction du Gaeypete (orthographe a verifier) (sorte de vautour), signalé par des pancartes interdissant l'accès.

Arrivés enfin en haut de ce chemin nous nous retrouvons de nouveau sur un plateau, mais herbeux ce coup ci, infesté de marmottes qui décampent mollement du fait de leur embonpoint à notre approche, en poussant un sifflement d'alarme pour la forme.

Enfin des vaches ! (Des beaufortaises précise Catherine), et oui le refuge s'appelle aussi Vacherie de Roure, nous ne sommes donc plus très loin. Effectivement après quelques minutes nous apercevons des baraquements tout en longueur appartenant au refuge.

Arrivée 19h40. Nous avons donc mis 12h10 au lieu des 9h25 indiqué par cet idiot de topo guide.

Le gardien n'est pas du tout surpris de nous voir si tard, le record d'arrivée tardive étant 23h !

Après nous avoir montré le dortoir, en haut d'un escalier sans rampe assez raide (argh!), sous les toits, nous pouvons enfin gouter à notre repas, récompense de cette étape somme toute pas si terrible que ça comparée à ce que nous avoins subi l'année dernière.

Après une bonne douche froide (bizarrement je n'ai encore jamais trouvé de refuges avec douche chaude) pour les courageux (ou les plus sales?): Cécile et Gilles, nous passons à table avec bon appétit pour certains et appétit forcé pour les autres. Il faut se refaire des forces et récupérer un peu des sels minéraux perdus par la transpiration. Soupe aux lentilles, viande en sauce, fromage et crème caramel.

Demain grasse matinée, nous ne nous leverons que vers 8h, l'étape du lendemain étant de 3h, histoire de récuperer un peu avant la suite du périple.


Details pratiques: Le portable ne passe pas directement au refuge, mais a 500 metres vers Roure au niveau de la cascade. Le gite a le telephone en cas d'urgence. Les arhres n'avaient pas ete encaisses.

3 eme jour : Saint Sauveur de Tinée - Groupe 2


Petit village de Saint Sauveur

Ballade de remise en forme
Arrivé la veille, après un repos sur une colline surplombant la ville, je m'installe dans un hotel et profite de la journée pour découvrir la ville et reposer mes muscles fatigués. Un PR me permet de me ballader doucement pour une remise en jambe progressive. J'en profite pour sympathiser avec un chat à demi-sauvage.

Petite ruelle du village

le PR à flanc

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