Une mort prévisible |
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Même si aucune panne fatale ne se produit, les réserves de carburant et d'énergie finiront bien par s'épuiser. Le carburant utilisé pour commander l'orientation est celui qui dévrait s'épuiser le premier, et sa consommation dépend de plusieurs autres aspects de la mission. Si l'on extrapole simplement en fonction de la consommation depuis le lancement, les deux sondes ne devraient pas manquer d'hydrazine avant l'an 2030 environ. La puissance du générateur électrique devrait diminuer et franchir, vers 2013, le seuil de 245 watts, seuil au-dessous duquel aucun des instruments scientifiques n'est utilisable. Mais la mission des deux sondes Voyager prendra probablement fin encore plus tôt, lorsque la lumière solaire ne suffira plus pour alimenter le capteur solaire ; il sera alors impossible de diriger correctement l'antenne et de communiquer avec la Terre.
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Grâce à l'effort constant des ingénieurs chargés de cette mission, qui est d'ores et déjà la plus importante source de données scientifiques de la NASA, Voyager devrait poursuivre ses activités au-delà de ce siècle. Ce succès remarquable témoigne de la maîtrise, de l'ingéniosité et de la détermination de l'équipe responsable du projet, qui réussit à mener des expériences à plusieurs milliards de kilomètres de la Terre.
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