- Mauritanie - Dimanche 14 Novembre 1999 Le sahara occidental - l'AOF (Histoire)

Départ de Paris à 6h sur un vol de Air Mauritanius. Vol sans problème agrémenté d'une halte à Rabat. Arrivée à l'aéroport international de Atar en début d'après-midi après avoir survolé de superbes paysages de désert. L'aéroport est quelque peu surprenant puisqu'il ne s'agit que d'une seule piste sans tour de controle, avec uniquement un petit édifice abritant les douanes. Le déchargement des bagages s'effectue à vos pieds. Il n'y a qu'un seul vol par semaine le Dimanche, aussi bien dans le sens aller que retour.

Nous voilà plongé en plein désert, seule la ville d'Atar non loin nous rappelle encore la civilisation.

Nous prenons place dans les 4x4 pour une halte proche afin de nous restaurer. Premier contact avec la nourriture locale qui semble excellente. Tout le monde se pose les mêmes questions sur l'eau potable mais nos convives européens nous rassurent bien vite.

Un réseau de vallées de ruissellement
Une mine de fer à ciel ouvert

Après quelques attentes sur le retour de nos chauffeurs (la notion du temps est quelque peu différente ici !)...nous voilà parti pour la passe de Nouatil en piste pour le Guelb Aoueloul.

Les paysages sont déjà magnifiques. Nous grimpons malheureusement trop vite pour atteindre le plateau dans un décor somptueux. Après le franchissement d'un poste de police, nous arrivons à destination pour notre premier bivouac dans le sable à proximité de Chinguetti.

Et c'est parti pour le désert...:)	Des habitations typiques au beau milieu de nul part

A ce niveau de latitude, les crépuscules sont particulièrement rapides et la nuit tombe vite. Et la température également ! Le ciel étoilé est pur sans atteindre la qualité d'un ciel de montagne, le plus surprenant est de pouvoir contempler les constellations 'couchées' car l'écliptique a une disposition nettement plus verticale que par chez nous. Des constellations nouvelles à nos latitudes apparaissent maintenant proches de l'horizon. Nous sommes tout de même situés à 20 ° N.