Laurent DOMISSE
6, allée des alysses
91300 Massy
Tel : 01 60 11 94 60
40 ans, célibataire
Astronome amateur

Planétologie - Exobiologie

ETUDES


PROFESSIONNEL

- Depuis 2007, je travaille au Service Informatique de l'IAP. Effectuant des taches variées, en compléte autonomie, ce travail se rapproche plus de ma qualification d'ingénieur et me convient davantage que mon role de technicien dans mon poste précédent.

- De janvier 2002 à mars 2007, j'ai travaillé en tant qu'"ingénieur d'étude" dans l'équipe Terapix de l'IAP (Institut d'Astrophysique de Paris). J'étais chargé de la réalisation d'un pipeline de réduction de données pour un grand survey astronomique effectué au télescope CFHT de Hawaii. Son but était d'obtenir une bonne couverture du ciel (grace à MegaCam la plus grande caméra CCD du moment) en vue de contraintre entre autres les modèles cosmologiques actuelles, de recenser les supernovae extra-galactiques, de cataloguer les objets presents à la frontière de notre système solaire.


OBSERVATIONS AMATEURS

L'astronomie est une école de patience. Cela est d'autant plus exact lorsqu'il s'agit d'observer le ciel. Attendre le bon moment de l'année, la bonne nuit hivernale sans nuages et la plus fraiche possible permet enfin d'observer grace à un instrument souvent modeste les merveilles du ciel.
Je ne mentionne ici que les observations les plus importantes qui m'ont marquées. Lever les yeux au ciel constitue déjà un début d'observation et l'infini reflète toujours un côté obscur et attirant.

  • Pic du Midi (Eté 1989-90-91)
  • A l'occasion d'un job d'été qui consistait à accueillir les visiteurs dans le musée du Pic du Midi, j'ai pu effectué des observations à 2880 m avec de fabuleux instruments. Notamment au T60 avec des amateurs, au T1m avec Lecacheux et son équipe (voir des galaxies de magnitude 11 à l'oeil nu !) et au T2m où j'ai eu l'occasion de voir des étoiles doubles avec Couteau (il est exceptionnel de pouvoir mettre l'oeil à l'oculaire d'un T2m !). Bien sûr, il y a aussi les observations solaires au petit coronographe pendant la journée entre deux visites.
    Evidemment travailler le jour et observer la nuit fut assez éprouvant mais que de souvenirs sans compter la joyeuse équipe de l'observatoire :)
  • Léonides (Novembre 1999-2001-2002)
  • 1999 - Observation de la pluie d'étoiles filantes des Léonides dans le désert de Mauritanie. Il s'agissait outre la beauté du spectacle de vérifier l'exactitude d'un nouveau modèle prédisant l'heure et l'intensité de l'averse.
    Nous avons pu observer des flux de plusieurs étoiles filantes simultanéees pendant plusieurs minutes durant le maximum. Le cadre grandiose du désert s'accorde bien avec des phénomènes célestes de cette envergure.

    2001 - Rendez vous dans le désert d'australie où nous avons pu observer le plus beau spectacle qui soit d'averses d'etoiles filantes. Début du show par de longues trainées oranges parcourant presque la moitié du ciel puis un vrai déluge de feux se terminant au petit matin avec le levé du Soleil où quelques bolides réussisent encore à rivaliser avec les lumières de l'aube.

    2002 - Voyage au sud de l'Algérie, toujours dans le désert. Mais cette fois-ci, les conditions d'observations sont très médiocres, Lune présente mais surtout un voile nuagueux durant toute la période du maximum :(

  • St Véran (Juillet 1994)
  • Situé dans les Alpes à 2900 m d'altitude, l'observatoire de St véran est un des rares observatoires dedié à l'usage des amateurs. Il s'agit d'un T60 remis à neuf par l'association le gérant. Nous avons eu la chance de pouvoir y aller pendant les impacts de SL9 avec Jupiter en juillet 1994. Malheureusement le mauvais temps à répétition ne nous a pas permis d'observer sauf la dernière nuit où quelques images de l'impact U ont pu être prises bas sur l'horizon.

    Les conditions de vie (rationnement en eau et électricité) imposent une vie en communauté très agréable et de nombreuses nuits de tarot avec Nutella en attendant l'éclaircie tant attendue.

  • Mars 60
  • Mars 60 est le club des astronomes amateurs de la région de Senlis. J'ai pu m'y rendre quelques fois avec Maxime qui est à la fois le président de ce club et un membre de Skylink. Je garde inoubliable une nuit sans lune ou la comète Hyakutake passant au zénith (fait rare pour une cométe) a illuminé le ciel sur un bon tiers de la voûte, un spectacle magnifique que j'ai fort peu de chance de revoir ! N'oublions pas non plus la formidable éclipse de Soleil du 11 août 1999 ! Plus traditionnellement, les observations se contentent de suivre les plus belles nébuleuses du ciel ainsi que les amas, galaxies et planètes du moment.
    Les observations se font dans un champ loin des lumières de la ville et la bonne ambiance est toute aussi mémorable que le spectacle des étoiles.
  • Telescope Perl 115/900
  • Après de longues années d'hésitation et d'économie, j'ai acheté mon premier télescope, un 115/900 en 1986, époque très mediatisée de la comète de Halley.
    Les observations du ciel demandent un emplacement de qualité loin des grandes villes lumineuses. Habitant en région parisienne ou à Paris, le ciel n'offre que des étoiles de première grandeur quand il n'est pas complètement opaque aux messages des étoiles.
    Seul l'observation des planètes et du Soleil montre un quelconque intérêt de ce fait. J'ai pu suivre les taches solaires en effectuant des croquis grâce à un écran de projection et ce d'une manière très régulière, ce qui m'a permis de calculer le nombre de Wolf sur plusieurs mois, indice reflétant l'activité solaire.


    EXPERIENCES

    Conférencier à l'AFA (Association Française d'Astronomie)
    (Fév - Juin 1994)
    Il s'agissait de donner des cours de vulgarisation à des passionnés d'astronomie par l'intermédiaire de l'AFA. Un panel représentatif de l'ensemble des composantes de l'astrophysique a permis d'aborder des sujets aussi variés que l'astrophysique théorique, la planétologie, les technologies instrumentales,la cosmologie....

    Analyse, interprétations de données de spectro-imagerie sur Vénus
    (Stage de DEA, 1993)
    Vénus présente une atmosphère dense assez complexe et encore mystérieure sous de nombreux points de vue. Le but de ce stage était d'analyser des données de spectro-imagerie en provenance du CFHT. La spectro-imagerie consiste à prendre des images à des longueurs d'onde légèrement différentes. Cette technique est utilisée dans l'infra-rouge où la précision mécanique est moindre. On obtient ainsi un bloc tridimensionnel qui contient à la fois des informations spatiales et spectrales. Cela m'a permis d'acquérir de bonnes connaissances en traitements d'images et de spectres.
    Les émissions de l'oxygène mises en évidence présentaient 3 pics d'intensité situés dans la haute atmosphère vénusienne. Elles refletent les violents mouvements qui agitent l'atmosphère à cette altitude.

    Création d'une librairie graphique en C pour l'Optique Adaptative
    (Eté 1992)
    Ce stage facultatif de maitrise m'a permis de prendre pied à l'observatoire de Meudon au sein du Batiment Lyot qui héberge les développements techniques et théoriques de l'Optique Adaptative. Il s'agit d'un système de compensation des fluctuations de l'atmosphère en temps réel obtenue par la déformation de la surface d'un miroir de télescope. Il s'agissait alors d'écrire le portage d'une librairie graphique, initialement codée sur une carte Mercury de l'Onera. J'ai à cette occasion découvert Unix, Internet et le C.

    Spectroscopie infrarouge de Titan
    (Stage de Licence, 1991)
    Première rencontre avec le milieu scientifique de l'Astrophysique par l'intermédiaire d'un stage de Licence de physique. Il s'agissait grace à un modele atmosphèrique de contraindre au mieux l'abondance toujours inconnu de l'Argon dans la basse atmosphère du satellite de Saturne. Une deuxième partie consistaient à simuler l'asymétrie d'albédo de Titan observée par les sondes Voyager ainsi que ses variations en fonction temps et de déterminer les causes possibles de ces fluctuations.


    DIVERS