Premiers contacts entre l'Angleterre et l'Amérique (XVI - XVII siècle) Au début du XVI siècle, le Vénitien Jean CABOT explore la côte Est de l'Amérique du Nord et l'annexe au profit de Henri VII Tudor. C'est la Nouvelle Angleterre. L'Angleterre vient d'être chassée de ses possessions continentales. C'est un pays pauvre qui vient d'être déchiré par la guerre civile. Sa richesse est l'élevage dans de grands domaines qui exige une main d'oeuvre assez faible. Sa natalité est forte. Henri VIII, pour utiliser ses sujets, crée une marine, source de richesse par le commerce et la piraterie, source de nourriture par la pêche. Elisabeth continua cette politique et est attirée par ce nouveau continent que l'on vient de découvrir. Henri VIII En 1584, Walter RALEIGH fonde un établissement à ROANOKE transféré à NORFOLK et ramène en Europe le tabac, le maïs, la pomme de terre. Walter RALEIGH Elisabeth établit la suprématie de l'église anglicane et persécute les catholiques et les presbytériens. Ceux-ci connaissent l'existence de terres fertiles et libres de l'autre côté de l'océan sous un climat agréable. Ils décident de s'y établir pour pratiquer leur religion et créent une société parfaite. Les minorités ethniques écossaises, irlandaises les imitent, comme au siècle suivant les quakers et les huguenots français. Ce sont des communautés structurées avec une forte emprise religieuse, indépendantes les unes des autres et parfois hostiles. Elles repoussent les indigènes et commercent les fourrures avec eux. Elles utilisent les échancrures de la côte pour leurs liaisons. La couronne encourage ces migrations. Elle y voit l'avantage de débarrasser le pays de ses dissidents, d'éviter la contagion de leurs idées et de supprimer leurs manoeuvres, tout en mettant en valeur de vastes territoires appartenant à la couronne. Ils créent des clients fidèles, enrichissent des fonctionnaires et des personnalités par la spéculation sur les terres en meme temps que la création de monopoles internationaux comme le tabac et le riz. |