Trajectoire des sondes Voyager



Pour piloter une sonde Voyager, on doit calculer en permanence la position et la vitesse de la sonde, afin d'évaluer la probabilité d'atteindre l'objectif en temps voulu; ces calculs permettent de rectifier la trajectoire au moyen des réacteurs de position. Parmi les forces qui modifient la trajectoire, on tient notamment compte de l'attraction gravitationnelle, mais aussi de l'action des photons solaires. Les calculs de position et de vitesse se fondent sur deux types de données : les données radiométriques dues aux signaux radio émis par la sonde, et les données optiques dues aux appareils de prise de vues installés à bord. On enregistre la trajectoire en continu, afin de calculer les manoeuvres de correction nécessaires, à l'aide des ordinateurs situés au sol. En survolant le pôle Sud de Saturne, Voyager 1 a subi une force gravitationnelle qui a l'a déviée hors de l'Ecliptique (le plan de l'orbite terrestre) ;

La sonde se trouve actuellement à 14 unités astronomiques au-dessus de ce plan (une unité astronomique est égale à la distance moyenne entre la Terre et le Soleil, soit environ 150 millions de kilomètres). Voyager 2 se trouve toujours dans le plan de l'Ecliptique et devrait survoler le pôle Nord de Neptune le 24 août 1989 ; elle sera alors déviée au-dessous du plan de l'écliptique.